Quelles sont pour toi les particularités d’une entreprise franco-allemande comme LAKAL ?

J’ai grandi dans un environnement marqué par les cultures allemande et française et je vois bien les différences dans la cohabitation et les relations humaines. Mon mémoire de Master portait lui aussi sur les différences culturelles entre l’Allemagne et la France. À cela vient s’ajouter le fait que LAKAL est composée de plus de deux cultures puisque nous avons notamment des collaboratrices et collaborateurs italiens. Et il ne faut pas oublier la culture sarroise. Les premières fois où l’on m’a parlé en dialecte, je n’ai

absolument rien compris ! Le sarrois intègre de nombreux mots français, mais aussi divers types de dialectes, ce qui ne facilite pas les choses. Mais la langue est aussi ma patrie. Malgré cela, ou plutôt grâce à cela, je me suis immédiatement sentie bien chez LAKAL. Le contact personnel et les discussions sur un pied d’égalité donnent tout simplement envie d’y travailler.

Que représente LAKAL pour toi et quelle direction LAKAL souhaite-t-elle prendre à l’avenir ?

La diversité ! Pour moi, LAKAL est hétéroclite. Les personnes qui y travaillent sont aussi diversifiées que les produits proposés : les différentes cultures, les nouveaux et les « anciens » points de vue… voilà tout ce qui rend le travail des RH passionnant.

Nous devons nous interroger sur les talents et les compétences nécessaires à LAKAL à l’avenir. Nous devons afficher nos thèmes et nos forces et les rendre plus visibles de l’extérieur. Nous devons rester fidèles à nos valeurs, tout en faisant preuve d’ouverture face à la nouveauté et au changement – et convaincre le personnel de LAKAL de cette approche.

Quelle est la particularité de ton domaine de responsabilité ?

Le contact avec les gens, sans hésitation ! La gestion et la production, l’artisanat et l’automatisation, les nouveaux collaborateurs et les anciens… cela exige une bonne dose d’empathie de la part de l’équipe RH. Mais une entreprise n’est rien sans les personnes qui la font vivre.

Contrairement au marketing ou à la gestion de produits (deux domaines auxquels je me suis intéressée), il n’y a pas d’aspect créatif. Je peux toutefois m’y adonner durant mon temps libre, lorsque je peins ou que je fais de la poterie par exemple.